Pauline Rhenter

Avocate au Barreau de Marseille

Nothing about us, without us

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Pauline Rhenter

«Aucune personne accédant à des soins et à un soutien en matière de santé mentale
ne devrait être limitée dans ses droits»
Organisation mondiale de la santé et Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, 9 octobre 2023.


En France, les textes de loi évoluent dans le sens d’une meilleure protection, qui peine toutefois à devenir effective.


De nombreuses atteintes aux droits sont officiellement reconnues et toutes sortes de discriminations subsistent en cas d’étiquette « psy », et ce, dans de nombreux domaines : droits des patients, accès à la justice, protection des majeurs, incarcération, droits parentaux,  compensation d’une situation de handicap, droit à la vie affective et sexuelle, etc.


Pauline Rhenter, avocate au Barreau de Marseille, propose aux personnes concernées, à leurs proches et aux professionnels les accompagnant des conseils juridiques, une assistance lors d’une démarche contentieuse, ainsi que des formations en visio ou en présentiel sur tout le territoire français.


Nothing about us, without us.

Pauline Rhenter
Avocate au Barreau de Marseille
127 rue de Rome
13006 Marseille
06 01 26 12 49
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Publications et autres ressources

Publications personnelles en ligne ou à télécharger en PDF

Bread and Shoulders: Reversing the Downward Spiral

This paper is a qualitative analysis of the effects of "accompagnement", a support framework, on recovery trajectories of people with long-term homelessness and severe psychiatric disorders during 24 months in a Housing First-type program in France. A comprehensive methodology based on grounded theory was used to construct an interview guide, conduct multiple interviews with 35 Housing First participants sampled for heterogeneity, and produce memos on their trajectories before and after entering the program based on interview information.

This paper is a qualitative analysis of the effects of "accompagnement", a support framework, on recovery trajectories of people...

L’IMPORTATION DU PROGRAMME UCSA EN FRANCE : UN CHOC CULTUREL ?

Les programmes de type Housing First expérimentés dans le monde suscitent en général de vives résistances durant la phase de leur planification, révélant différentes cultures et des intérêts divergents1 . Cet article propose de revenir sur la réception locale du programme français « Un chez-soi d’abord » au cours des premières années de l’expérimentation, dont nous retenons trois caractéristiques propres: c’est un programme prôné et financé par l’État central impliquant un processus de collaboration avec des porteurs de projet et des partenaires locaux ; c’est un essai randomisé dont le protocole a été élaboré par des chercheurs; l’intervention testée relève d’un modèle, le Housing First, qui affilie les pratiques professionnelles des équipes recrutées à un ensemble de valeurs spécifiques

Les programmes de type Housing First expérimentés dans le monde suscitent en général de vives résistances durant la phase de...

Vers un chez-soi, L’accompagnement de personnes sans abri ayant des troubles psychiques

En France, l’évolution du rôle traditionnellement dévolu au patient en est encore à ses balbutiements dans le domaine de la santé mentale. En particulier, bien que de nombreux travaux sur les maladies chroniques confirment que les patients, confrontés quotidiennement à leur pathologie et à leurs conséquences deviennent de véritables experts, la reconnaissance politique de leur savoir expérientiel n’est pas acquise et les recherches sur les savoirs partagés presque inexistantes (Lovell et al., 2009). Depuis peu, le soutien par des pairs « professionnalisés » dans des services de santé mentale ou médico-sociaux fait l’objet de deux expérimentations (1) : le programme Un Chez soi d’abord et le programme Médiateurs de santé pairs (2) connaissent des différences majeures, mais ont en commun de valoriser le savoir expérientiel de travailleurs pairs professionnalisés et celui des usagers. Le programme national Un Chez soi d’abord (3) vise en particulier à expérimenter un accompagnement inédit pour les personnes sans-abri atteintes de troubles psychiques sévères, en leur proposant un accès direct à un logement ordinaire, moyennant un accompagnement intensif, à la fois social et sanitaire, centré sur le rétablissement.

En France, l’évolution du rôle traditionnellement dévolu au patient en est encore à ses balbutiements dans le domaine de la santé...

La réforme des hospitalisations psychiatriques sans consentement : un éclairage historique

Depuis 2005, le débat sur la responsabilité pénale et la rétention post-peine est venu brouiller la réflexion sur les hospitalisations sans consentement « en dehors de tout acte délinquant », qui représentent tout de même la quasi-totalité des cas de figure. La réforme de 2011 s’est également élaborée sur fond de mesures de surveillance et d’enfermement annoncées en 2008, ce qui n’a pas été propice à une réflexion générale sur la légitimité d’une obligation de soins de droit commun, valable quel que soit le type de vulnérabilité, non spécifiquement psychique, telle qu’elle existe dans certains pays européens. Par ailleurs, réformer uniquement le mode de soin sans consentement réduit la psychiatrie à une dimension de contrainte qui ne reflète pas la réalité actuelle du soin : la majorité des personnes suivies par la psychiatrie publique aujourd’hui ne sont jamais hospitalisées et quand elles le sont, elles le sont très majoritairement avec leur consentement. Cela étant précisé, nous proposons d’éclairer les enjeux de la réforme du 5 juillet 2011 en recourant à l’histoire du régime juridique des hospitalisations psychiatriques.

Depuis 2005, le débat sur la responsabilité pénale et la rétention post-peine est venu brouiller la réflexion sur les hospitalisations...

Chez soi d’abord et rétablissement Deux exemples de circulation de modèles d’action entre l’Amérique du Nord et l’Europe

Afin de mieux comprendre le phénomène du sans abrisme, de nombreuses études se sont focalisées ces dernières années sur les logiques de (sur) vie, les stigmatisations, les étiquetages, les trajectoires et les carrières des personnes. Moins nombreuses sont celles qui se sont centrées sur l’accès à un «chez soi», question partagée par tous les humains au delà des particularismes. Dès lors, lorsque le curseur de l’action vise non plus « le traitement d’abord », mais le « chez soi d’abord », il nous faut alors apprendre à considérer la résolution du sans abrisme comme un problème public qui pose la question de la solidarité et donc des investissements (économiques, sociaux, et politiques) que les agents de la société et leurs mandants sont prêts à engager pour le résoudre.

Afin de mieux comprendre le phénomène du sans abrisme, de nombreuses études se sont focalisées ces dernières années sur les...

Liens utiles

Prises de parole publiques

1. Tribune «Pour un moratoire sur la maltraitance lors d’hospitalisations psychiatriques», corédigée avec le CRPA (Cercle de Réflexion et de Proposition d’Actions sur la psychiatrie), 1er mars 2021. 2. Audition le 4 Janvier 2017 par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale (Mission d’évaluation de la loi n°2013-869 du 27 septembre 2013) avec André Bitton, Président du CRPA. https://psychiatrie.crpa.asso.fr/2017-01-04-tjn-leg-Audition-du-CRPA-par-la-mission-parlementaire-d-evaluation-de-la-loi-

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Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté

Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ou CGPL peut visiter à tout moment, sur l’ensemble du territoire français, tout lieu où des personnes sont privées de liberté, en particulier les établissements de santé. La mission du Contrôleur général est triple : s’assurer que les droits intangibles inhérents à la dignité humaine sont respectés, s’assurer qu’un juste équilibre entre le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté et les considérations d’ordre public et de sécurité est établi, mais aussi et surtout prévenir toute violation de leurs droits fondamentaux. Pour accéder aux rapports de visite, aux recommandations, ou saisir le CGLPL, cliquez sur le bouton.

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Rétablissement et pair-aidance : une association ressource

ESPER Pro est une association Loi 1901 qui travaille pour la reconnaissance du savoir expérientiel par les pouvoirs publics et défend son utilité auprès des institutions et des dispositifs de santé. Son approche, orientée rétablissement, centrée sur les forces et la capacité d’empowerment de chacun, se traduit notamment par des actions de plaidoyer pour permettre à chacun de jouir de ses droits fondamentaux (hébergement, formation, intégration professionnelle, accompagnement médical et psychologique, culture et loisirs, etc.).

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Un peu d’histoire

Pauline Rhenter, Thèse de Doctorat de Science Politique, « De l'institutionnel au contractuel: psychiatrie publique et politiques de santé mentale (1985-2003) », Université Lumière Lyon 2, 2003

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